Saviez-vous que 7 à 8 femmes sur 10 (selon les sources) ne portent pas la bonne taille de soutien-gorge? Eh bien, c’était mon cas et comme il y a statistiquement de bonnes chances pour que ça soit aussi le vôtre, j’ai décidé d’écrire un article là-dessus.

Une belle silhouette commence par une bonne lingerie

On entend souvent qu’une tenue réussie commence par un bon choix de lingerie et ce n’est pas des bêtises. Mais si je faisais déjà attention à ne porter que des tangas sans couture sous mes jeans moulants et à enlever ou croiser les bretelles de mon soutien-gorge selon le top porté, j’avais négligé un aspect important : la taille du soutif.

Or, porter un soutien-gorge trop petit ou trop grand, en plus de poser des problèmes de soutien et de confort, dévalorise le sein et créé de potentielles imperfections telles que les « bourrelets de dos ».

Alors, un beau jour d’été où je n’étais que sueur et démangeaisons et où j’aurais bien arraché mon soutif au plein milieu de la rue, je me suis dit que PEUT-ETRE je faisais moi aussi l’immense « nichon faux-pas » de porter un soutien-gorge trop petit.

Mais comment connaitre sa taille ?

Pas en recherchant sur Internet des astuces pour la calculer, en tout cas. Je me revois encore chez moi, nichons à l’air, mètre-ruban en main, occupée interpréter mes mesures à l’aide de tableaux trouvés online et à tomber sur des résultats douteux. Moi, un 105B ? J’crois pas, non.

Alors, je me suis rendue chez Etam Lingerie et j’ai pris en cabine le même soutif en trois tailles : celle que j’achetais habituellement (90C en taille française ou 75C en taille européenne), une taille plus grande au niveau du tour de dos (95C) et une taille plus grande au niveau du bonnet (90D). (Spoiler alert : une de ces tailles était la bonne.) Malgré tout, j’étais incapable de déterminer laquelle de ces tailles me convenait le mieux. J’ai même pris des photos pour « voir les choses d’un angle extérieur » mais mes seules conclusions étaient que :
1) La dentelle vert sapin, ça me va particulièrement bien.
2) J’ai quand même des super nichons et non, je ne suis pas gênée de m’en vanter sur mon blog.

Du coup, j’ai exposé le problème à deux de mes amies qui m’ont dit « Va chez Hunkemöller, ils te calculent gratuitement ta taille de soutien-gorge ». J’étais sceptique, j’ai procrastiné, mais j’y suis finalement allée.

Mon expérience chez Hunkemöller

Bon, j’appréhendais un peu l’idée de :
1) demander de l’aide à une vendeuse « qui avait juste envie de se barrer en pause midi »
2) me mettre seins nus devant cette même vendeuse.

La chance était avec moi car je suis tombée sur une vendeuse adorable qui m’a juste observée, en cabine, dans le soutien-gorge avec lequel j’étais venue. Premier constat : « Votre soutien-gorge est trop petit ». Ah, mon instinct était bon : je fais donc partie des 7 à 8 femmes sur 10. La suite a été fort instructive…

1. J’ai découvert ma vraie taille.

90D (ou 75D en taille européenne), soit un bonnet de plus que ce que j’achetais. Pour le tour de dos, avec 88 cm, je suis entre deux tailles mais opter pour un « 90 » me permet de ne pas être trop à l’étroit. Me voir dans la bonne taille de soutien-gorge m’a fait un peu bizarre au début : je trouvais la coque très couvrante… Mais maintenant que je m’y suis habituée, je trouve au contraire que c’est parfait et que mes seins débordaient de mes anciens modèles.

2. Il faut prendre une taille différente pour les modèles « strapless ».

Ce qui m’a semblé suspect dans un premier temps était en fait plein de sens :
→ Il faut prendre un tour de dos plus petit afin de compenser le maintient que procurent d’ordinaire les bretelles.

→ Mais du coup, comme le plus petit tour de dos laisse moins d’espace aux seins, il faut prendre un bonnet plus grand.

Dans mon cas, il me faut donc un 85E, taille commercialisée chez Hunkemöller mais – je m’en suis rendu compte plus tard – pas partout. En effet, les fabricants de soutien-gorges partent du principe que si vous avez un « gros bonnet » (le E est considéré ainsi), vous avez forcément un tour de dos large. Reste calme, Clara, reste calme.

3. Certaines coupes de soutien-gorge vous conviennent mieux que d’autres.

Ça, je le savais déjà, mais comme ce n’est peut-être pas votre cas, je vous partage quand même ce savoir. Genre, si vous avez une poitrine généreuse, la coupe « balconnet » la mettra mieux en valeur que la coupe « plunge ». Mais si vous souhaitez porter un décolleté en V plongeant (plutôt conseillé aux poitrines menues, mais YOLO), le « plunge » sera toutefois la solution idéale.

4. Si vous achetez 3 soutien-gorges, le moins cher est gratuit.

Je ne suis pas du genre à acheter compulsivement quand je vois ce genre de promo mais comme il fallait bien que je recommence ma collection de soutifs à zéro, ça tombait bien. Je ne sais pas si la promo a toujours lieu, mais j’ai l’impression que c’est quelque chose de permanent.

5. Il faut laver ses soutien-gorges à la main.

Mais sérieusement, qui a le temps pour ça ?

J’espère que mon expérience vous sera utile, chères lectrices (genre à 70 ou 80% d’entre vous), et que vos nichons seront dorénavant habillés avec amour, confort et style.