Les soldes sont une excellente occasion pour rafraichir votre dressing, essayer de nouvelles choses et… faire une sortie entre filles. Bonne idée ? Pas toujours. Certaines nanas ont en effet le don de saper votre créativité stylistique et votre confiance en vous, et cela par d’innocentes remarques. Petit tour des phrases assassines.
1. « C’est pas ton style. »
La situation : Vous attrapez fièrement une robe beige digne de Kate Middelton ou des sneakers flashy esprit 90’s, bref, quelque chose qu’on ne vous voit pas souvent porter. La « copine » observe votre trouvaille d’un œil sceptique et lâche un « Mmmmh, je ne te vois pas trop là-dedans, ce n’est pas ton style. » Deux magasins plus tard, c’est qui qui essaye une robe classique et des baskets fluo ? Ben oui, ELLE, c’est son genre !
Pourquoi c’est nul :
- Parce qu’on a le droit de changer de style. Et heureusement pour votre copine, sinon elle serait toujours coincée dans le look baba de ses seize ans !
- Parce qu’on peut avoir plusieurs styles.
- Parce que vous avez peut-être en tête une super idée pour associer cette pièce inédite au reste de votre garde-robe.
La réaction d’une vraie copine : Elle se contente de vous demander si vous savez avec quoi vous l’associerez. Elle ne vous range donc pas dans une case, mais vous fait néanmoins réfléchir pour vous éviter d’acheter quelque chose que vous ne porterez jamais.
2. « Mouais… »
La situation : Dès que vous manifestez de l’enthousiasme pour un article qui ne correspond pas au style de votre « copine », cette dernière semble s’en désintéresser comme de l’an 40, ou manifeste clairement son dégoût. Désolée, vous ne saviez pas qu’elle avait le monopole du bon goût…
Pourquoi c’est nul : Parce que votre « copine » est égo-centrée et n’arrive pas à passer au-dessus de ses préférences subjectives pour regarder si le vêtement est objectivement une bonne affaire, s’il vous met en valeur, s’il comble un « manque » dans votre garde-robe…
La réaction d’une vraie copine : La franchise. « Le léopard, ce n’est pas mon truc, mais c’est vrai que c’est tendance. Et ça irait bien avec plusieurs de tes tenues ! » Se mettre deux secondes à la place de l’autre, ce n’est pas si difficile, non?
3. « Tu prendrais pas la taille au-dessus? » (regard jugeant compris dans le paquet)
La situation : Vous avez essayé un vêtement et vous vous regardez sous tous les angles, mais en aucun cas, vous n’avez demandé à votre « copine » si vous aviez l’air boudinée.
Pourquoi c’est nul :
- Parce que vous êtes la seule à pouvoir juger si oui ou non, vous êtes à l’aise dans un vêtement. Et si vous ne formulez pas votre inconfort, il n’y a aucune raison pour qu’on vous suggère de prendre plus grand.
- Parce que vous êtes sûrement déjà assez critique avec vous-même, et si vous vous trouvez jolie comme ça, c’est mesquin de vous rappeler que non, vous n’êtes qu’un gros tas.
- Parce que si le vêtement tombe mal, c’est peut-être plutôt parce qu’il est mal taillé ou que la coupe ne correspond pas à votre morphologie.
La réaction d’une vraie copine : Elle vous demande si vous vous sentez bien dans le vêtement. Elle ne projette pas sa propre phobie des bourrelets sur vous, et si elle a une critique à émettre, elle le fait de façon constructive et argumentée : « Je trouve que cette veste marque bien ta taille, mais par contre, elle te fait des épaules assez carrées. Selon moi, tu étais plus mise en valeur dans le blazer que tu portais l’autre jour, par exemple. ».
Et vous, gardez-vous des souvenirs amers de vacheries qu’on vous a faites ? Et avez-vous le sens de la répartie, ou vous contentez-vous de sourire, vous convainquant que l’intention n’était pas mauvaise ?